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Histoire de la mode en France
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12 avril 2010

LE XVIIIe SIÈCLE ET MARIE-ANTOINETTE

Le siècle des Lumières est le siècle du raffinement et d'une simplicité retrouvée. Les dames de la cour commencent à rivaliser d'élégance avec les hommes qui jusque là avaient le costume le plus ornementé. en même temps, le siècle aspire à plus d'intimité et de confort.

L'une des tenues les plus prisées du début du siècle est la "robe volante", comosée d'un corsage à plis arges tombant des épaules jusqu'au sol et d'un jupon rond. Cette robe était plus confortable mais elle était absolument indécente pour paraître à la cour.

À la cour c'est la robe "à la française" qui triomphe jusqu'à la Révolution. Malgré son nom, elle est portée dans toute l'europe. Cette robe se compose de la robe, à proprement parler, d'une jupe (sorte de jupon apparent) et d'une pièce d'estomac triangulare portée sur le thorax et l'abdomen. La silhouette et modelée par un corset et des paniers.

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Franchement, je crois que cette robe n'a rien de comode ... Elle est fort peu pratique non??

Voyons donc, la recherche de la simplicité dont je parlais auparavant. Les aristocrates commencent à s'inspirer du style vestimentaire des roturiers. Les dames de cour portent, dans l'intimité, des tenues champêtres inspirées des femmes du peuple. La robe devient plus simple, elle est portée avec une veste courte appelée casaquin ou caraco. La pièce d'etomac est remplacée par des rabats de tissu attachés par des boutons à l'ouverture frontale de la robe.

     Le succès de ce genre de tenue est à metre en parallèle avec la vague venue d'Anglaterre. L'Angleterre a une forte influence sur la mode masculine française pendant tout le XVIIIe siècle et commence à influencer la mode féminine à partir de 1770. La robe "à l'Anglaise" est une robe dont l'arrière est plié et remonté. Ces plis sont cousus dans le dos jusqu'à la taille. Elle se compose d'une jupe montée par fronsage puis couture au corsage selon une ligne qui reonte des hanches vers la taille. son corsage ajusté se termine par une pointe au bas du dos. elle pouvait être portée sans panier, ses drapés lui donnant alors sa forme ronde.

Cette influence est renforcée par Marie-Antoinette qui d'abord suit la tendance "à la française" mais peu à peu va se rebeller.

Elle est plongée dans une cour où domine le paraître. Très coquette, elle a parfaitement conscience d'être la première dame e France et dans son esprit, elle se doit d'être à la pointe de la mode, d'être la plus élégante. (Peut être s'interpose sa rivalité avec Mme. du Barry).

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Alors qu'une reine se doit d'être jolie mais discrète, Marie-Antoinette veut être à la pointe de la mode. Pour sa parure, elle fait appel à Rose Bertin, une modeiste très en vogue chez qui toutes les jeunes aristocrates accourent.

La reine lance la mode et toutes cherchent à lui ressembler. Ce qui paraît scandaleux pour l'époque, c'est que la reine n'hésite pas à partager sa styliste. Une chose alors totalement inconcevable!!!

s184

Par ses extravagances, la reine s'attire les foudres de sa mère, mais elle n'en a cure. Elle se plait dans la coterie qui suit sa mode et oublie qu'elle n'est pas heureuse.

Avec la naissance de Madame Royale, la reine sera métamorphosée. Cet évènement apporte à la reine une maturité nouvelle qui va modifier jusqu'à son apparence. Sa mise est désormais d'une simplicité minimaliste qui, à nouveau, va choquer le peuple.

Dans son petit Trianon, elle adopte alors un style très en vogue, les robes à l'anglaise, qui insultent le génie français, et pire encore, les robes dites "en Gaulle" qui sonr de simples robes de mousseline attachées à la taille par un ruban et légères comme une chemise.

M_A_robe_de_gaulle

Elle aime se vétir d'une simple robe de coton avec un chapeau de paille. elleapprécie particulièrement la chemise en mousseline blanche, style qui fut baptisé "chemise à la reine" en 1775.

On dit très souvent qu'elle aspirait à être la plus jolie femme du royaume plutôt que d'être la reine. Privée de rôles politiques, elle souhaite de faire des réformes dans le seul espace qu'on lui laisse, celui des apparences, et, en effet, elle les a fait.

Voici quelques vidéos de Marie-Antoinette:

Vidéo 1: Marie-Antoinette et sa modiste Rose Bertin (Clique ici)

Vidéo 2: Marie-Antoinette et son influence (Cliquez ici)

Je vous laisse avec les vidéos et dans la prochaine entrée dans mon blog, je parlerai du costume masculin de cette époque-là :)

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Commentaires
F
http://audrey-bachter.suite101.fr/marie-antoinette-et-la-mode-a1054<br /> <br /> <br /> <br /> c est bien le copier coller . franchement c 'est grave la
C
salut :) je trouve ton blog super intéressant, j'étudie l'histoire du costume et sa m'aide vraiment! merci! <br /> Par contre fait attention aux petites fautes d’orthographe et aux lettres oublier.
R
Je suis tompée sur ce blog , et je trouve ce que tu dis vraiment intéréssant !<br /> <br /> Si tu veux , moi même j'ai un blog qui traite des mêmes sujets : http://mademoisellerosee.blogspot.com/<br /> Viens faire un tour et mettre quelques msg si tu as le temps , on pourra aussi échanger sur nos passions!!<br /> A bientôt
A
Bonjour,<br /> Je tombe un peu ici par hasard en cherchant une photo de tenue des années 70. J'ai eu la curiosité de voir ce qu'il y avait sur le XVIIIe (période de la mode que j'apprécie énormément.) J'ai relevé quelques erreurs.<br /> - Le XVIIIe n'a pas simplifié la tenue féminine, c'est même le contraire.<br /> - La robe robe "volante" s'appelle plus couramment une robe battante, c'est un héritage de la marquise de Montespan qui l'avait créé pour dissimulé ses grossesses. Cette robe était au début une robe de cour, mais au XVIIIe elle deviendra peu à peu une robe d'intérieur, elle changera aussi de nom pour devenir une "innocente"<br /> - le corset est un terme du XIXe. Au XVIIIe on parle d'un corps de robe. <br /> - Casaquin et caraco sont deux choses différentes. Le Casaquin possède les plis de la robe Watteau (d'ailleurs il s'agissait souvent juste d'un manteau de robe à la française coupé) alors qu'un caraco est près du corps avec des basques. Mais tous les deux ne sont que des corsages et non des robes. (il existe aussi des corsages redingote pour faire du cheval ou aller à la chasse...)<br /> - Une tenue "robe à la française" : chemise, bas (noué sous le genou), corps de robe, paniers, plusieurs jupons (l'un est coloré et apparait en guise de "jupe"), la pièce d'estomac et le manteau de robe. On y adjoignait des mitaines et un fichu. <br /> - les paniers change de formes, de taille, et disparaissent vers la fin des années 1760.<br /> - la description de la robe à l'anglaise fait penser à celle de la polonaise<br /> - robe polonaise (lien photo : "http://www.vam.ac.uk/images/image/59317-popup.html") jupe courte qui laisse voir les souliers, manteau de robe froncé en trois parties qui lui donnent cette forme de boule, souvent on laissait apparaître le bas du jupon.<br /> - robe à l'anglaise (lien image : "http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Robe_anglaise.jpg") qui est une robe "droite", longue et avec un cul (coussin attaché sous les jupons) pour donner de l'ampleur vers l'arrière. Cette robe possède une queue (traine).<br /> <br /> Voilà voilà... j'espère ne pas avoir été trop désagréable dans mon commentaire. <br /> <br /> Anne
L
Très jolie la robe et je voudrais savoir ou est ce que tu la prise?<br /> Voila je trouve que le site est super
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